Trop fort ! Vivement que ça arrive en France !

Quelles sont les limites de leur autonomie ? Pour de longs trajets sur autoroute par exemple, tout le monde est presque contraint de s'arrêter à une station d'essence. La voiture saurait calculer quand il serait le plus judicieux de contraindre le conducteur à s'arrêter et serait également capable de rejoindre seule la station d'essence ? J'ai dû mal à comprendre le fonctionnement de cette voiture. Je suis pour le progrès, mais je ne suis pas forcément pour la robotisation de ce qui revient à l'Homme : on nous dit que c'est plus sûr, mais une machine ne remplacera jamais un humain.

Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les déviances que peut entraîner la création de pareilles technologies. Les attentas, par exemple. Un conducteur est conseillé pour plus de sécurité, mais pas indispensable ; il suffit d'envoyer sa voiture dynamitée en plein centre-ville et, sans que personne ne s'en aperçoive, nous aurons de splendides dommages sur la conscience. Mon exemple peut paraître extrême, mais les attentas à la voiture piégée ne sont pas rares, alors ceux comme je viens de les évoquer ne le seront pas moins quand ces voitures seront démocratisées et que nous en aurons tous une dans cinquante ans. Alors, on se servira d'une technologie similaire aux GPS pour que les services des forces de l'ordre puissent avoir les coordonnées de nos voitures à tout instant ? On nous privera encore d'une liberté ?

Outre ces simples aspects négatifs dont notre génération ne verra peut-être pas les conséquences de toute façon, il faut admettre que c'est une petite révolution. Si ça fonctionne bien -mais il faudrait que tous en aient pour qu'un système de sécurité routière vraiment fiable se mette en place-, le nombre d'accident sera monstrueusement réduit ! Seul bémol, quel coût aurait une telle voiture, quand ils en commercialiseront ? On imagine bien évidemment que ce sera d'abord une création destinée aux personnes plutôt aisées.

J'ai cherché sur plusieurs sites mais ils donnent tous la même infos, on sait rien sur leur autonomie pour l'instant :/

Update:


D’après le New York Times, dont un journaliste a fait un voyage à bord de l’un de ces véhicules, sept voitures sont en circulation (le journal a également réalisé une vidéo à bord, mais elle n'est pas très parlante).

Google leur fait faire des trajets en Californie. Entre son siège de Mountain View et ses bureaux de Santa Monica, sur Hollywood Boulevard à Los Angeles, sur le Golden Gate Bridge de San Francisco, autour du lac Tahoe entre la Californie et le Nevada, sur l'autoroute 101 qui traverse la Silicon Valley ou encore sur Lombard Street à San Francisco – cette dernière étant une rue en pente faite de virages en épingle à cheveux, surnommée the crookedest street, « la rue la plus tortueuse » (sous-entendu : des Etats-Unis, voire du monde). Autrement dit, les voitures sans pilote seraient capables d'effectuer des parcours ardus, pas seulement de belles lignes droites.

En tout, ces engins auraient parcouru déjà 140 000 miles cumulés, soit 224 000 kilomètres. Mais pas en totale autonomie ; Google précise que, par intermittence, un pilote a pris le relais.

Mais comment roulent ces Google Cars ? Elles sont tout simplement bardées de technologie : caméras, capteurs de mouvements au niveau des pare-chocs et sur le toit, cartes numériques, GPS, logiciels.

Pour chaque sortie, la cartographie est d’ailleurs constituée en effectuant au préalable les trajets avec des voitures dûment pilotées et capables de collecter toutes les données nécessaires à la future navigation autonome : les panneaux, la signalisation au sol, etc. Lancée sur le même chemin, la voiture sans pilote avance en utilisant ces données, en communiquant en permanence avec les data centers de Google. Les limites de vitesse pour chaque route sont également intégrées dans le système.

Il reste que le moteur de recherche n’envoie pas dans la nature des voitures totalement vides. Il précise qu’il y a pour l’instant toujours quelqu’un à bord, prêt à prendre la relève du système autonome et à attraper le volant (ou le frein à main !). Il est lui-même accompagné d’un spécialiste du logiciel équipé d'un ordinateur et qui veille au grain. Et, à chaque sortie, la police est prévenue ! D’ailleurs, une des voitures de Google a été impliquée dans un accrochage : un autre véhicule lui est rentré dedans par l’arrière alors qu’elle était arrêtée à un feu.

Google précise que ce projet en est évidemment au stade expérimental, mais qu'il préfigure ce que sera peut-être le transport du futur, grâce à la science informatique. « Et ce futur est très excitant », note le moteur de recherche américain.

01net.com

Merci pour ces informations supplémentaires. Autrement dit, c'est encore loin de la vulgaire programmation d'une destination, c'est surveillé par la police, et donc pas vraiment libre et, comme je le disais, tant que toutes les voitures n'auront pas ce système, le système sera fiable pour ceux qui seront à l'intérieur, mais il ne sera pas capable de mettre à l'abri d'un accident extérieur.

C'est une invention qui demande encore pas mal de progrès pour être viable.