"Je suis heureux. J'ai remporté une étape, j'ai porté le maillot jaune, le maillot à pois, le maillot vert. J'ai aussi été dans la lutte pour ce maillot vert. C'était sympa. J'ai pu aussi me tester en haute montagne, même si je n'avais plus de grande motivation parce qu'on avait perdu Van den Broeck. J'ai pu aller assez loin dans l'effort pour voir jusqu'où je pouvais aller. J'ai appris que je suis capable de tenir trois semaines à un haut niveau. C'est intéressant pour l'avenir."

Cadel est un beau vainqueur. Ce n'est pas le coureur le plus spectaculaire. Ce n'est pas le coureur qui attaque, mais il est toujours là, il a une régularité impressionnante. Dans les montées, dans les descentes, dans le mauvais temps, la chaleur, le contre-la-montre. Il est présent partout. C'est un coureur qui travaille énormément. Il mérite vraiment ce Tour de France.

La surprise du Tour, c'est Pierre Rolland. Je ne veux pas dire qu'il vient de nulle part, mais c'est une grosse surprise. Il n'y a pas vraiment de déception. Contador a été humain après un Giro difficile. C'était prévisible. Quand on voit comment les coureurs ont été traités au Giro, que ce soit le parcours, les transferts ou du climat, c'était presque impossible de combiner les deux. Même Contador qui est le grand spécialiste des grands tours, n'y est pas arrivé.

Il y a eu du spectacle. Du suspense. Tout s'est joué sur le dernier contre-la-montre. C'était intéressant. J'ai entendu dire que les audiences sont remontées. Je suis heureux de voir que notre sport est à nouveau plus apprécié, plus reconnu. Pour nous, c'est quelque chose de très important.

Philippe Gilbert d'eurosport

J'ai cru jusqu'au bout qu'il gagnerai ce tour